DURAND FLORENCE/SIPA
Le théologien Tariq Ramadan a toujours nié les viols pour lesquels il est accusé.
Tariq Ramadan est passé devant les juges ce mardi. Lors de son interrogatoire, le théologien a reconnu avoir eu cinq relations extraconjugales autres que sa femme. Toutefois, il a nié être l’auteur de viols, rapporte France inter. "Je le dis et je le répète, je ne suis pas un violeur", a martelé l’intellectuel musulman. "Quand on me dit "non" c’est non", a-t-il ajouté. En revanche, il évoque des "rapports fougueux, de domination", dans un "cadre de consentement et de complicité".
Parmi les cinq femmes avec qui Tariq Ramadan a eu des relations extraconjugales figurent Henda Ayari et "Christelle" (nom d’emprunt). Ces dernières sont les deux premières plaignantes. Il y a également deux femmes ayant témoigné sous X. La dernière femme appelée Marie a également déposé une plainte au mois de mars. Le théologien suisse de 55 ans a avoué qu’il voulait entrer dans des jeux sexuels. Mais dans la plupart des cas, il souhaitait qu’ils soient virtuels, donc pas de rencontre physique.
A lire aussi : Christophe Castaner critique les médias qui ont régulièrement invité Tariq Ramadan
L’une de ses anciennes maîtresses assure que le théologien n’a jamais effectué des violences sexuelles. "Il n’y a rien de nouveau, les relations dont il parle sont des relations sur Internet un peu coquines, c’est tout !", a confié Emmanuel Marsigny, son avocat sur 20 Minutes. Face aux juges, Tariq Ramadan a également évoqué ses relations avec les femmes qui, selon lui, viennent le chercher. Il se décrit par ailleurs comme victime de son succès, car un journal l’a élu parmi les sept hommes les plus sexy du monde. Le théologien affirme avoir été harcelé et dépassé. Une nouvelle audition est prévue en juillet.