Dans une enquête, mise en ligne jeudi 23 juin, Mediapart a révélé que le youtubeur Léo Grasset, alias DirtyBiology, connu dans le domaine de la vulgarisation scientifique, est impliqué dans des affaires de viol et aussi de violences sexuelles et psychologiques.
Mediapart a publié jeudi une longue enquête mettant en cause le youtubeur Léo Grasset qui compte 1,3 million d’abonnés pour sa chaîne créée en 2014. Le vidéaste, 32 ans, est aussi auteur de plusieurs livres à succès parus dans des grandes maisons d’édition et il est d’ailleurs co-créateur d’une émission avec Arte.
Dans cette enquête de Mediapart, plusieurs femmes livrent des témoignages qui accablent le trentenaire, mais aucune plainte n’a été déposée contre lui. Une plaignante, qui est une youtubeuse scientifique, a notamment évoqué un acte de viol commis par Léo Grasset en 2016. Après une scène particulièrement violente où le youtubeur l’a "maintenue avec ses mains autour de son cou" et "pénétrée avec des coups très fort", la jeune femme a ensuite été victime d’une campagne de dégradation pour ternir voire ruiner sa réputation dans le milieu de la vulgarisation scientifique.
L’enquête évoque aussi sept autres jeunes femmes qui témoignent contre Léo Grasset pour violences psychologiques et comportements "toxiques". Le youtubeur est décrit comme "très collant", voire manipulateur par la plupart des témoins. De son côté, le vidéaste "conteste totalement les accusations", rapporte Bfmtv.com.
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