Au micro d’Europe 1, Me Emmanuel Mercinier, l’avocat du père Preynat, estime que le principe de la présomption d’innocence a été bafoué avec l’autorisation de la sortie du film de François Ozon sur l’histoire des victimes présumées du prêtre.
Pour rappel, la justice a autorisé, lundi, la sortie du film, ’Grâce à Dieu’, réalisé par François Ozon. Dudit film porte sur l’histoire des victimes présumées du père Preynat, accusé de pédophilie. Pour l’avocat du prêtre Bernard Preynat, ce film porte atteinte à la présomption d’innocence dont bénéficie son client.
Au micro d’Europe 1, l’homme de loi a fait savoir que "le fait de mettre un carton à la fin du film, qui dit que le père Preynat bénéficie de la présomption d’innocence" ne suffisait pas à "réparer l’atteinte que le film causait". L’avocat a tenu à souligner qu’il s’agit de "défendre avant tout un principe". Pour lui, celui-ci a été "bafoué".
Maître Mercinier a par ailleurs rappelé le principe de la présomption d’innocence. Il a, en effet, expliqué qu’en conformité avec la loi, il est impossible de "présenter comme coupable quelqu’un qui est poursuivi devant les tribunaux et qui n’a pas encore été jugé coupable".
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