"C’était entre une caresse et une petite tape", a confié le prêtre de 89 ans sur France info pour expliquer son geste après avoir giflé le bébé durant son baptême.
Cette scène a provoqué un véritable tollé sur les réseaux sociaux et a fait réagir de nombreux réunionnais. Le diocèse de Meaux, en Seine-et-Marne, a pris une décision vendredi en suspendant le prêtre de 89 ans "de toutes célébrations de baptême et de mariage". Alors qu’il s’apprêtait à baptiser le nourrisson, l’homme d’église officiant à la collégiale de Champeaux a giflé le bébé comme pour le calmer. "Cette perte de sang-froid peut s’expliquer par la fatigue de ce prêtre âgé, mais cela ne l’excuse pas", a écrit le diocèse dans un communiqué, relayé par Europe1.
Monseigneur Nahmias, évêque de Meaux, a décidé de prendre ces mesures conservatoires malgré les excuses présentées par le prêtre à la famille de l’enfant. D’après le même communiqué du diocèse de Meaux, le prêtre a reconnu qu’il a fait un geste déplacé. A compter de vendredi, le prêtre de 89 ans ne peut plus intervenir sur la collégiale de Champeaux. Il ne pourra célébrer des messes qu’à la demande expresse du curé, souligné le diocèse.
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Le prêtre a été informé de ces mesures vendredi matin par le vicaire général. "Plutôt apprécié", l’homme d’église s’est confié sur France info pour expliquer qu’il espérait calmer le petit sans vraiment savoir que faire. Il a d’ailleurs indiqué que son geste était entre une caresse et une petite tape. "Je termine mon ministère maintenant, c’était mon dernier baptême. Il y a une fin à tout", a-t-il lâché. "L’enfant criait beaucoup et il fallait que je lui tourne la tête pour faire couler l’eau. Je lui disais ’calme-toi’ mais il ne se calmait pas. J’ai essayé de le tenir proche, tout contre moi pour tenter de le calmer", a-t-il détaillé.
Enfant giflé lors d'un baptême : le prêtre (89 ans) est "suspendu de toutes célébrations de baptême et mariage" par l'évêque de Meaux ; il ne devra plus intervenir à la collégiale de Champeaux et ne devra célébrer des messes "qu'à la demande expresse du curé" (message du diocèse) pic.twitter.com/bDi9uuIjUa
— Benoît Fauchet (@BFAuchet) 22 juin 2018