Le petit Émile disparu : les avancées de l’enquête six mois après…

Une cellule spéciale

Une unité d’enquête spécialisée demeure active, impliquant la section de recherches (SR) de Marseille et le groupement de gendarmerie local des Alpes-de-Haute-Provence, comme l’a indiqué la source interrogée par l’AFP, rapportent les médias français comme Le Huffington Post. En somme, "près de 900 signalements ont été traités ou écartés" et "les opérations de police technique et scientifique systématique de toute trace utile ont conduit à la réalisation de près de 300 scellés", développe l’informateur. Cette équipe bénéficie régulièrement du soutien d’unités spécialisées de la gendarmerie, telles que la police judiciaire (PJGN) ou le commandement dans le cyberespace (ComCyberGend).

Émile a été vu pour la dernière fois le 8 juillet vers 17h15 par deux voisins. Il venait d’arriver pour les vacances d’été dans la résidence secondaire de ses grands-parents maternels au Haut-Vernet, un hameau qui recense 25 habitants, se trouvant à 1 200 mètres d’altitude sur les flancs du massif des Trois-Évêchés.

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Pas de détails de la part du parquet

L’enquête sur la disparition d’Émile à Digne-les-Bains, initialement ouverte pour disparition inquiétante, a été transférée à deux juges d’instruction d’Aix-en-Provence et requalifiée en motifs criminels pour "enlèvement" et "séquestration". Malgré des centaines d’actes, dont le ratissage de 97 hectares de terrains, les perquisitions dans la plupart des maisons du Haut-Vernet et l’analyse des données téléphoniques, aucune avancée significative n’a été rapportée.

L’accès au Haut-Vernet avait été restreint en raison de l’affluence médiatique, mais depuis fin septembre, la situation est calme sans nouvelle interdiction municipale. Le parquet d’Aix-en-Provence n’a pas fourni de détails sur l’avancement du dossier.

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