Un an après la disparition du petit Emile, le maire du Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), François Balique, a accordé une interview au micro de BFMTV. "On a besoin de savoir", a-t-il indiqué.
Au micro de BFMTV, François Balique, le maire du Vernet est revenu sur la mort d’Emile, rapporte Ouest France.
Pour rappel, le petit garçon de 2 ans et demi a été aperçu pour la dernière fois au Haut-Vernet le 8 juillet 2023. Un an après sa disparition, l’édile a été interrogé sur cette affaire. "Notre village va normalement. Chacun vaque à ses occupations, mais le cœur est lourd parce qu’on pense aux parents d’Emile et à Emile", a-t-il débuté en marquant de longs silences.
En raison de la disparition d’Emile, le petit village des Alpes-de-Haute-Provence s’est retrouvé au centre de l’attention médiatique. Plusieurs journalistes ont débarqué au Vernet.
François Balique a tenu à préciser qu’il s’est préoccupé de deux choses : "la protection du village, car nous avons été sous le feu des projecteurs. Et tout faire pour que l’enquête puisse nous conduire à connaître la vérité sur la disparition d’Emile et sur les circonstances de son décès".
Outre les forces de l’ordre, de nombreuses personnes ont participé à la recherche du petit Emile. Les gendarmes ont étudié plusieurs pistes comme l’enlèvement, le meurtre, ou encore l’accident.
L’enquête a pourtant traîné depuis des mois avant un rebondissement en mars dernier. En effet, des ossements appartenant au petit garçon ont été retrouvés par une randonneuse.
Le maire a officiellement signé l’acte de décès du petit garçon vendredi 28 juin. Les ossements font toujours l’objet d’analyses à l’IRCGN à Pontoise (Val-d’Oise) et n’ont pas été rendus à la famille. "Et on ne connaît toujours pas les circonstances de la mort d’Emile. C’est une question qui se pose à mes administrés, à moi. Comment se fait-il qu’il soit décédé ?" a souligné l’édile.
Selon ses dires, lui et les habitants ont besoin de savoir, puisqu’un enfant de 2 ans et demi ne meurt pas comme cela. "Ces questions méritent des réponses, mais peut-être que nous ne saurons jamais… Il faudra vivre avec ce doute", a-t-il renchéri.
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