Le Centre hospitalier Sud Francilien (CHSF) à Corbeil-Essonnes est la cible d’un rançongiciel qui a débuté dans la nuit de samedi à dimanche 21 août.
Dans un communiqué, l’hôpital essonnien a indiqué que la cyberattaque, lancée dans la nuit de samedi à dimanche dernier, a rendu "inaccessible tous les logiciels métiers de l’hôpital, les systèmes de stockage [notamment d’imagerie médicale] et le système d’information ayant trait aux admissions de la patientèle". Le CHSF à Corbeil-Essonnes a décidé de déclencher le plan blanc dimanche. La cellule de crise a rapidement saisi l’Autorité Nationale en matière de Sécurité et de Défense des Systèmes d’Information (ANSSI), rapporte Ouest-france.fr.
Dans son communiqué, le centre hospitalier a tenu à rassurer les patients hospitalisés et leur famille en indiquant que : "Cette attaque n’impacte pas le fonctionnement et la sécurité du bâtiment hospitalier et que tous les réseaux restent en activité (téléphone à l’exception du fax, flux automatisés de distribution, etc.)".
En ce qui concerne les patients hospitalisés, les services médico-techniques du CHSF [notamment de biologie médicale] sont "en capacité de travailler à court terme en mode dégradé". L’hôpital essonnien assure mettre tout en œuvre "pour maintenir les soins ambulatoires". "En revanche, cette situation exceptionnelle devrait avoir un impact sur l’activité du bloc opératoire", signale le Centre hospitalier Sud Francilien.
Dans le cas des patients dont les soins nécessitent l’accès au plateau technique, ils sont "réorientés" vers des hôpitaux publics d’Ile-de-France. Les malades, qui se présentent aux urgences, sont évalués puis "possiblement adressés à la Maison médicale de garde du centre hospitalier Sud Francilien".
Dans un message écrit en anglais, le ou les hackers (pirate informatique) exigent une rançon de 10 millions de dollars, soit plus de 9,9 millions d’euros.
> Notre dossier sur la cyberattaque.