Les affrontements à Urrugne (Pyrénées-Atlantiques) entre des manifestants et les forces de l’ordre ont abouti à 17 interpellations et 4 policiers légèrement blessés. Les heurts se sont déroulés près du camp où résident une partie des opposants au sommet du G7.
D’après la préfecture vendredi, 17 personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue lors de heurts entre des manifestants et les forces de l’ordre dans la soirée à Urrugne (Pyrénées-Atlantiques). Cette mesure a été prise à cause de dissimulation de visage et attroupement après sommations. Dans la foulée, quatre policiers ont été légèrement blessés. Ces derniers ont été visés par un tir de mortier d’artifice, rapporte la même source. Les affrontements ont eu lieu à une vingtaine de km de Biarritz, près du camp où habitent une partie des opposants au sommet du G7. La situation était revenue à la normale peu après 22 heures.
Dans l’après-midi à Urrugne, les forces de l’ordre ont repoussé 100 à 200 personnes qui ont voulu accéder à un rond-point menant à l’autoroute A63 reliant Biarritz à la frontière espagnole, a souligné la préfecture citée par France info. La même source de souligner que les policiers ont essuyé des jets de projectiles de la part des manifestants. Après sommations, les agents ont tiré deux lanceurs de balles de défense (LBD). Des manifestants ont également essayé de bloquer l’accès de leur camp par de petites barricades de fortune.
A l’occasion du contre-sommet, une manifestation est prévue samedi entre Hendaye et Irun (Espagne). Le gouvernement a alors mis en place un haut dispositif de sécurité avec la mobilisation de plus de 13 000 policiers et gendarmes à Biarritz et dans sa région. Ces agents assureront la sécurité du sommet du G7, ainsi que du contre-sommet des anti-G7.
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