Avant d’être relâché dans les eaux salées de la Manche, le béluga, malade et amaigri, va d’abord recevoir des soins dans un bain d’eau salée.
La piste de l’euthanasie du béluga, repéré dans la Seine mardi 2 août, est totalement écartée par les autorités qui ont opté pour l’extraction. L’opération d’extraction sera mise en place par les autorités, en collaboration avec l’ONG Sea Sheperd France.
Isabelle Dorliat-Pouzet, secrétaire générale de la préfecture de l’Eure et sous-préfète d’Evreux, a déclaré lundi 8 août devant la presse : "Il nous a semblé possible de réfléchir à un transport vers la mer". Cette responsable a indiqué que selon l’avis des vétérinaires et chercheurs, cette option sera "dans l’intérêt de l’animal" et que "ça peut se tenter". "Nous y travaillons ardemment", a-t-elle poursuivi, rapporte Tf1info.fr.
Avant l’extraction de l’animal aquatique via les eaux salées de la Manche, le cétacé serait d’abord "déplacé mardi 9 août dans un bain d’eau salée pour une période de soins", a révélé la présidente de l’association Sea Sheperd France, Lamya Essemlala. Selon cette dernière, un tel dispositif exige des moyens importants, une équipe de trois personnes de Marineland d’Antibes (Alpes-Maritimes) sera appelée en renfort pour appuyer l’opération.
Pour effectuer l’opération, il faut des filets de maillage, mousquetons, matelas, etc. Le transport du béluga vers la mer pourrait se faire par péniche, par voie terrestre ou par hélicoptère. Un appel au don a été lancé pour financer le sauvetage du béluga qui refuse toujours de se nourrir.
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