La journée du 1er-Mai a été marquée par des tensions à Paris. Le ministre de l’Intérieur a regretté que cette journée, dédiée à la fête du Travail, ait été volée par la violence de certaines personnes.
En France, le 1er-Mai a été symbolisé par la violence et les tensions dans la capitale. D’après Christophe Castaner, le parcours de la manifestation syndicale s’est achevé dans un nuage de gaz lacrymogène. "Je regrette vraiment que la journée du 1er-Mai ait été volée par la violence de quelques-uns", a-t-il déclaré, confirmant une information d’Europe 1.
Le ministre de l’Intérieur s’est déplacé à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière, dans le XIIIe arrondissement en début de soirée. Un CRS, blessé à la tête, y a été admis. Lors d’un point presse, il a expliqué que des dizaines de militants anticapitalistes d’ultragauche "black blocs" auraient tenté d’attaquer l’hôpital. "Des infirmières ont dû préserver le service de réanimation. Nos forces de l’ordre sont immédiatement intervenues", a-t-il précisé.
Le directeur général de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsh, a pour sa part écrit dans un tweet son soutien aux équipes de l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière et ses remerciements à la police.
Plein soutien aux équipes de @HopPitieSalpe qui ont fait face à une bande de manifestants/casseurs dans une tentative d’intrusion violente dans le service de réanimation chirurgicale ! Et qui ont empêché la mise en danger de patients. Merci à la police. Plainte @APHP sera déposée.
— Martin Hirsch (@MartinHirsch) 1 mai 2019
La CGT a indiqué que la manifestation parisienne a rassemblé 80 000 personnes. Le ministère de l’Intérieur a, pour sa part, dénombré 28 000 manifestants. Un comptage Occurrence pour des médias a de son côté enregistré 40 000 personnes. La manifestation a rassemblé entre 164 500 et 310 000 personnes dans toute la France, note Europe 1.
"800 à 1 000 personnes étaient venues pour en découdre. Tout au long du parcours, des gens sont venus pour casser, brûler, attaquer et qui ont volé aux organisations syndicales leur fête internationale du travail et leur mobilisation", a martelé Christophe Castaner.
Les forces de l’ordre ont procédé à près de 15 000 contrôles préventifs à Paris. Selon un policier, trente personnes ont été arrêtées à l’issue de cette manifestation.
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