Le tribunal correctionnel de Paris a condamné l’ex-directeur de l’Institut Montaigne à douze mois de prison avec sursis pour avoir drogué son ancienne belle-sœur et collaboratrice en février dernier.
Ce jeudi 8 décembre, Laurent Bigorgne a été condamné à douze mois d’emprisonnement avec sursis et 2.000 euros d’amende. L’ancien directeur de l’Institut Montaigne, qui avait démissionné en février dernier, est accusé d’avoir drogué à son insu une collaboratrice. La victime n’est autre que son ancienne belle-sœur.
L’affaire avait débuté en février dernier. Lors d’un dîner au domicile de Laurent Bigorgne, Sophie Conrad s’est sentie mal après avoir consommé une demi-coupe de champagne. Elle quitte les lieux et se rend à l’hôpital. Il a été constaté qu’elle avait absorbé de la MDMA, une drogue communément appelée ecstasy. Elle décide de porter plainte contre l’ex-patron de l’Institut Montaigne, qui à l’époque, était son supérieur.
Interpellé, Laurent Bigorgne a été placé en garde à vue. Il avait rapidement reconnu avoir pris ce soir-là de la cocaïne, allant jusqu’à révéler qu’il avait versé de la MDMA dans le verre de Sophie Conrad. Il a toutefois nié avoir administré cette drogue "afin de commettre à son égard un viol ou une agression sexuelle." Le 10 novembre dernier, le parquet a requis une peine de dix-huit mois d’emprisonnement avec sursis et une obligation de soins contre l’ex-patron de l’Institut Montaigne. Lors du délibéré, l’ex-patron était absent.