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Maylis Daubon, une mère de famille de deux filles, est soupçonnée d’avoir empoisonné son ainée qui est décédée en 2019.
Les faits datent de 2019. Après avoir pris une dose létale de bêtabloquants le 13 novembre 2019, une jeune fille de 18 ans est admise à l’hôpital à Dax (Landes) où elle est décédée six jours après son admission. Après deux ans d’enquête, Maylis Daubon, soupçonnée d’avoir administré à sa fille ces médicaments destinés aux patients atteints d’une maladie cardiaque, est mise en examen et écrouée jeudi 27 janvier. Cette mère de famille, jugée "mythomane", est accusée d’empoisonnement sur sa fille ainée. Les résultats d’une expertise toxicologique a confirmé la cause de la mort de la jeune fille qui est un surdosage de ce ralentisseur cardiaque.
Maylis Daubon, qui serait obsédée par la santé de son ainée, est aussi soupçonnée de lui avoir "gavé" de médicaments durant deux ans alors que sa fille "ne souffrait d’aucune pathologie", rapporte Europe 1. La mère donnait sans aucun avis médical "des quantités astronomiques de médicaments" à sa fille.
D’après des témoignages, cette mère de famille est décrite comme une femme "mythomane". Une autre mère qui l’avait connue a raconté : "Elle racontait à tout le monde que sa fille avait une leucémie… Comme elle perdait ses cheveux, c’était crédible". Un autre témoin a confié : "Elle disait aussi que sa fille saignait des yeux".
Durant sa garde à vue, Maylis Daubon a nié toutes les accusations contre elle, rapporte Aufeminin.com. Le jour des funérailles de sa fille, le 27 novembre 2019, les gens racontaient que M. Daubon adoptait une attitude "détachée" et qu’elle n’avait même pas un seul regard pour le cercueil de sa fille mis en terre et qu’elle a invité les amies de la défunte à aller "boire un mojito" juste après la cérémonie des obsèques.
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