Dahbia B. avait fait l’objet d’une main courante pour violences dans un cabinet médical à Paris, en 2019. La jeune femme avait proféré des menaces à l’encontre du personnel.
Après la découverte du corps sans vie de Lola dans une malle à Paris, Dahbia B., la principale suspecte du meurtre de l’adolescente a été mise en examen lundi. Une information judiciaire avait été ouverte pour les chefs de "meurtre sur mineure de moins de 15 ans en lien avec un viol commis avec actes de torture et de barbarie", "viol sur mineur de 15 ans avec actes de torture et de barbarie", et "recel de cadavre".
Alors que Dahbia B. était connue des services de police comme victime de violences conjugales en 2018, les médias rapportent que la jeune femme (24 ans) avait été aussi visée par une main courante en 2019. Elle avait agressé une secrétaire d’un cabinet médical à Paris et avait menacé de "revenir".
Après sa consultation, Dahbia B. avait refusé de régler sa facture, car elle estimant qu’elle n’avait pas demandé les soins qui lui avaient été prodigués. Le ton était alors monté avec les deux secrétaires médicales. L’Algérienne aurait frappé ces dernières. L’une d’elles a affirmé avoir été recouverte de bleus. Un médecin l’aurait mis en arrêt de travail. La secrétaire ne se serait cependant pas laissé faire. Elle avait aussi donné des coups à Dahbia, rapporte BFMTV.
L’Algérienne avait quitté les lieux en lançant : "Je vais revenir, vous ne savez pas de quoi je suis capable". La meurtrière présumée de Lola était effectivement revenue avec un ami, qui avait fini par payer une partie des soins. Les deux secrétaires médicales avaient néanmoins déposé une main courante pour garder une trace de l’incident, car elles craignaient que Dahbia B. ne mette sa menace de représailles à exécution.
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