Quatre mois après sa disparation, le petit garçon de 2 ans et demi reste introuvable. Le jour de la Toussaint, sa maman a annoncé réaliser une série de prières pour son retour.
La date du 8 juillet, la famille d’Emile ne l’oubliera jamais. Ce jour-là, leur vie a basculé. Le garçonnet se trouvait sous la garde de ses grands-parents dans le hameau familial situé dans les Alpes-de-Haute-Provence. Depuis, ses parents ont perdu sa trace.
Les autorités ont entamé de vastes recherches qui se sont étalées sur plusieurs semaines. Les membres de sa famille ont subi des interrogatoires approfondis. Un dispositif conséquent a été mis en place pour le retrouver, en vain. La disparition de l’enfant demeure un mystère, aucune piste probante n’a été identifiée depuis ses longs mois.
Son père et sa mère ont été très discrets depuis le début de l’affaire. Le 1er novembre, sa maman a pris la parole sur un réseau social. Elle s’est tournée vers Facebook pour communiquer. La maman a sollicité une prière pour que leur fils revienne et que cette situation dramatique touche enfin à sa fin. Voici le contenu de sa publication qui a été rapporté par BFMTV.
"Nous commençons demain cette neuvaine pour demander le retour d’Émile et la fin de cette épreuve", annonce la mère du petit garçon. Dans la religion catholique, une neuvaine consiste à effectuer des prières privées ou publiques durant une période de neuf jours afin de bénéficier d’une grâce.
Marie et Colomban n’ont jamais perdu espoir. Ils l’ont martelé dans un entretien pour un magazine chrétien "Famille Chrétienne". Le rédacteur en chef de l’hebdomadaire qui a réalisé l’interview a évoqué cet échange avec les parents sur BFMTV.
"Là, c’est vraiment les tripes qui parlent. Et du coup, ça prend beaucoup de temps. Et moi, j’écoute", rapporte Samuel Pruvot. "Parfois, nous sommes submergés par le chagrin et l’angoisse. On désespère un moment, et ensuite on est comme soulevés par l’espérance, à cause d’un signe ou d’une lettre qui nous touche", avait confié Marie dans le média chrétien. Son père a expliqué qu’ils leur arrivent d’imaginer le pire, mais ils continuent d’espérer.