La justice a annulé, le jeudi 6 février, l’OQTF visant l’influenceur algérien Doualemn, lui permettant de quitter la rétention. Toutefois, le tribunal exige un réexamen du dossier, laissant planer l’incertitude sur la suite de cette affaire.
L’affaire Doualemn connaît un nouveau tournant. Jeudi, le tribunal administratif de Melun a annulé l’OQTF visant l’influenceur algérien de 59 ans, après une première suspension décidée à Paris fin janvier. Le juge a ordonné un réexamen de son dossier sous trois mois et l’octroi d’un titre de séjour temporaire, rapporte notamment TF1Info. Malgré cette décision, le ministère de l’Intérieur prévoit de faire appel et de poursuivre la procédure d’expulsion. Face à cette situation, plusieurs responsables politiques demandent une réforme législative pour durcir les règles et renforcer l’efficacité des mesures visant les étrangers en situation irrégulière sur le sol français.
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Arrêté le 5 janvier à Montpellier, Doualemn, suivi par 168 000 personnes sur TikTok, a été placé en rétention. Ses déclarations sur un opposant politique algérien avaient d’abord été perçues comme un appel au meurtre avant d’être requalifiées en incitation à une agression. Le préfet de l’Hérault a alors révoqué son titre de séjour et ordonné son expulsion. Renvoyé vers l’Algérie, il a été refoulé, provoquant des tensions diplomatiques. Depuis son retour, il était retenu en centre administratif avant sa libération, une décision saluée par ses avocates qui dénoncent une détention abusive.
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