Malgré leur protestation qui a commencé fin juin et qui devait se terminer fin août, les pompiers ont toujours assuré un service minimum.
Les pompiers n’ont pas changé leurs revendications : ils cherchent à lutter contre la ’sursollicitation’, à savoir ces missions qui ne sont guère ’urgentes’ ou qui ne relèvent pas de leur profession. Ils demandent également une revalorisation de la prime de feu (28% du salaire de base contre 19% actuellement) à hauteur des primes de risques accordées aux gendarmes et aux policiers.
Enfin, ils dénoncent les agressions. En ce qui concerne ce sujet, Christophe Castaner a indiqué, il y a un mois, l’arrivée de caméras-piétons pour les pompiers. Ce dispositif est déjà utilisé par la police et doit débarquer dans les casernes au courant du mois de septembre .
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En théorie, la protestation des pompiers devait se terminer le samedi 31 août. Mais ce ne sera pas le cas. Dans un communiqué, relayé par la presse française, les sept syndicats de pompiers professionnels à l’origine de la grève ont annoncé une "reconduction du préavis de grève pour deux mois supplémentaires".
Ils promettent également une "manifestation nationale" mais la date n’a pas encore été fixée. Toutefois, elle devrait avoir lieu "lors de la deuxième quinzaine d’octobre", a précisé André Goretti, président du FA/SPP-PATS, premier syndicat de pompiers professionnels. "Le service de secours est malade", déplore-t-il.
M. Goretti évoque également les caméras-piétons … Pour lui, c’est un leurre et que leur arrivée sera "mal comprise" pendant les interventions dans les quartiers sensibles, craignant que cela n’empire les choses …
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