Un ouvrier a découvert près de 14 000 pièces de monnaies sur une ferme de Vareilles, dans la Creuse. Le trésor datait du Moyen Âge.
L’ouvrier en BTP ne s’attendait pas à cette énorme découverte. En 2014, il était venu aider une de ses amies à construire un nouveau bâtiment dans une ferme située à Vareilles (Creuse), quand il est tombé sur ce fabuleux trésor. Les numismates ont établi environ 28 provenances pour les 14 000 pièces de monnaie découvertes. Elles dataient toutes du Moyen Âge. Certaines portent des gravures sous Richard Cœur de Lion.
Le trésor a publiquement été présenté à Guéret, samedi 7 septembre 2019. Selon France Bleu Creuse, les pièces de monnaie seront prochainement vendues à des collectionneurs.
Les plus anciennes des pièces retrouvées remontaient à 1 106. Selon l’ouvrier, certaines pièces étaient gravées d’une croix sur chaque face. Après sa découverte, il a contacté un numismate et archéologue de la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) de Limoges, Dominique Dussot, afin d’étudier les pièces en détail.
IN IMAGES – An exceptional treasure discovered in Vareilles in the Creuse https://t.co/IZa68XMT9L pic.twitter.com/BtLdp4w8SH
— En24 News (@En24News) 7 septembre 2019
Dominique Dussot a pu déceler 28 milieux de provenance de ces monnaies après cinq ans d’études. Selon lui, elles provenaient entre autres de Nantes, de Limoges, de Poitiers ou encore de Bordeaux. Mais la plus grande partie venait de la Creuse et du comté de la Marche, rapporte Sputnik.
"C’est un trésor exceptionnel par sa quantité et non par sa valeur", a expliqué le numismate, en ajoutant que les pièces appartenaient peut-être à un collecteur d’impôts ou un marchand itinérant pour expliquer ses nombreuses origines.
L’ouvrier et son amie, qui sont devenus les propriétaires du trésor, souhaitent le vendre. Mais M. Dussot a précisé que le coût de ces monnaies est difficile à évaluer. Il a expliqué que certaines pourraient s’élever à une centaine d’euros, mais d’autres valaient très peu en raison de leur détérioration. Selon Le Parisien, quelques collectionneurs ont déjà proposé 15 000 euros pour le lot entier, mais les propriétaires ont renoncé.
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