Le béluga se trouve dans la Seine depuis la semaine dernière. Malgré son refus de se nourrir et son amaigrissement, l’option de l’euthanasier n’est pas envisagée pour l’instant. Les experts gardent un œil sur le cétacé dans une écluse au nord-ouest de Paris.
Après des signalements, un cétacé a été repéré dans la Seine le 2 août. La préfecture de l’Eure avait confirmé la présence d’un "animal aquatique inhabituel", sans réussir à identifier l’espèce. Grâce à une surveillance accrue de la zone et de l’étude de premiers clichés, ils ont pu savoir de quoi il s’agit. C’est un béluga, appelé également baleine blanche. L’animal, qui préfère habituellement les eaux arctiques, s’est éloigné de son lieu de vie.
La présidente de l’association Sea Sherpherd, Lamya Essemlali, a évoqué auprès de BFMTV un phénomène "inédit". Le cétacé a été vu entre les deux écluses de Poses et de Saint-Pierre-la-Garenne vendredi dernier. Pour faciliter son suivi, la préfecture de l’Eure a ordonné la fermeture des écluses.
L’état du béluga est cependant préoccupant, car il refuserait de s’alimenter malgré les efforts de l’équipe mobilisée pour l’aider. Très amaigri, le cétacé "peut mourir d’inanition", craint L. Essemlali. Dimanche 7 août, elle a affirmé que l’animal est toujours en observation. Même s’il refuse toujours de se nourrir, l’euthanasie a été pour l’heure écartée.
La militante associative a indiqué que c’est "un animal qui a encore de la vigueur, est curieux, en interaction avec son environnement". Ils feront le nécessaire pour "maximiser ses chances de survie". Ce week-end, des vétérinaires spécialisés en faune sauvage lui ont administré "des vitamines et des produits susceptibles de lui ouvrir l’appétit". Ils lui ont aussi donné "un spectre d’antibiotiques assez large pour l’aider à lutter contre les pathologies qu’il est susceptible de contracter dans la Seine".
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