Les proches de l’étudiant de 22 ans qui s’est immolé devant le siège du Crous à Lyon, le 8 novembre dernier, ont affirmé que le jeune homme est toujours en coma artificiel. Il serait dans un "état stationnaire".
Anas K. s’est aspergé d’essence avant de s’immoler devant un bâtiment du Crous, dans le 7e arrondissement de Lyon, le vendredi 8 novembre, pour dénoncer sa précarité et celle d’autres étudiants. D’après Louise Bihan, amie du jeune homme et militante au syndicat Solidaires de l’université Lyon, à l’agence France-Presse : "Anas est en coma artificiel et son état se stabilise".
Avec l’accord de la famille d’Anas, d’autres étudiants ont créé sur les réseaux sociaux un compte de soutien. Ils y ont indiqué qu’ "Anas est plongé sous anesthésie profonde depuis son arrivée à l’hôpital" et que depuis quelques jours, il se trouverait dans un "état stationnaire". Le jeune homme continuerait de se battre.
Ce qui est arrivé à Anas a déclenché des mobilisations sur des campus à Paris, Lyon ou Lille la semaine dernière. Une assemblée générale serait prévue ce mardi 19 novembre à Lyon 2, pour décider de nouvelles actions. Selon la présidente de l’université, Nathalie Dompnier, au journal Le Monde, de plus en plus d’étudiants se trouveraient "dans des situations très difficiles". Elle a alors appelé à "des réflexions de fond sur les conditions d’étude au niveau de l’Etat".
>>> Lire plus d’articles de faits divers en France sur Linfo.re