L’Elysée accuse Alexandre Benalla de se venger "de son licenciement pour faute grave"
L’histoire des passeports d’Alexandre Benalla a pris une nouvelle tournure. Cet ex-collaborateur de l’Elysée a indiqué dans un entretien avec Mediapart qu’il échangeait régulièrement avec le président depuis son licenciement. Il a affirmé avoir gardé les preuves de leurs échanges sur téléphone.
Dans une annonce officielle à AFP, l’Elysée a souligné ne pas souhaiter "poursuivre un dialogue par presse interposée avec M. Benalla qui se venge de son licenciement pour faute grave en entretenant tout un faisceau de contrevérités et d’approximations".
Pour ce qui est de son voyage au Tchat, l’ancien conseiller spécial "n’a tenu l’Elysée au courant d’une partie de ses déplacements que le 20/12, c’est-à-dire après que des journalistes aient appris l’existence de son déplacement au Tchad.", selon les explications de l’Elysée.
Alors qu’Alexandre Benalla promet de rendre lespasseports diplomatiques dans les prochains jours, l’Elysée a souligné que depuis son licenciement, "toutes les diligences pour récupérer les passeports et autres titres de l’intéressé", ont été effectuées.
"Il revient à la justice de donner suite à l’éventuelle utilisation de ces passeports diplomatiques par Alexandre Benalla depuis son départ de l’Elysée, utilisation dont l’Elysée n’avait pas connaissance avant que la presse ne la révèle", a souligné l’Elysée.
Outre l’affaire de l’agression de manifestants le 1er mai, une enquête préliminaire a été ouverte contre Alexandre Benalla pour "abus de confiance" dans le cadre de cette affaire de passeport.