Bufkens Cedric/SIPA
Selon une source proche du dossier, le jeune Abdoullakh Anzorov, qui a décapité Samuel Paty, était en contact avec un djihadiste basé dans la région d’Idleb, en Syrie.
L’assaillant de Samuel Paty, professeur d’histo-géo de 47 ans tué sauvagement le vendredi 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines, était en contact avec un djihadiste russophone en Syrie. C’est ce qu’a révélé ce jeudi, un informateur proche du dossier. Cette même source affirme que l’identité du djihadiste n’a pas encore été établie. D’après Le Parisien, cet individu, localisé grâce à son adresse IP, est basé à Idleb, une ville dans le nord de la Syrie, une zone très importante pour les djihadistes, notamment d’Al-Qaïda.
Après avoir décapité Samuel Paty, Abdoullakh Anzorov, réfugié d’origine tchétchène, né à Moscou, avait publié sur les réseaux sociaux un message audio en russe, un cliché de sa victime. Le message était ponctué d’épithètes coraniques.
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Selon la presse française, l’assaillant de 18 ans explique dans son message avoir "vengé le prophète", en reprochant au professeur de l’avoir "montré de manière insultante". Pour rappel, Samuel Paty avait montré des caricatures de Mahomet pendant un cours sur la liberté d’expression. "Frères, priez pour qu’Allah m’accepte en martyr", dit également A. Anzorov dans son message.
Ce message a été relayé dans une vidéo publiée sur Instagram, accompagné de deux tweets du meurtrier (dont l’un était la photo de la victime) dans lesquels il a reconnu avoir tué Samuel Paty.
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