Mgr Jean‐Pierre Grallet, l’ancien archevêque de Strasbourg, a admis dans un communiqué paru le mercredi 16 novembre, avoir eu "des gestes déplacés" envers "une jeune femme majeure" dans les années 80, signalés à la justice début 2022.
"Une enquête canonique est actuellement en cours et un signalement à la justice civile a été effectué", précise cet homme de 81 ans, dans un communiqué publié par la Conférence des évêques de France (CEF). Les faits datent de 1985 alors qu’il était prêtre, selon un communiqué séparé l’actuel archevêque de Strasbourg, Mgr Luc Ravel, qui a succédé à Mgr Grallet, en février 2017.
Mgr Ravel précise que ces gestes ont été portés à sa connaissance par la personne victime en décembre 2021. "J’ai procédé à un signalement auprès de la procureure de la République de Strasbourg en janvier 2022", continue-t-il, soulignant que les autorités romaines ont, elles aussi, été saisies… "Ces enquêtes sont en cours"…
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Mgr Jean‐Pierre Grallet déclare s’être "égaré", et que le pardon que l’homme a demandé à sa victime, il l’exprime aussi à tous ses proches, ainsi qu’à tous ceux qui, aujourd’hui, "seront meurtris, sous le choc de cette révélation". "Je souhaite, par cette déclaration publique (…), contribuer à la démarche de vérité et assumer ma responsabilité", indique encore l’archevêque émérite de Strasbourg, qui habite retiré au sanctuaire de Notre-Dame de Bonne-Fontaine (Moselle).
En attendant les conclusions des enquêtes, le mis en cause dit vouloir se mettre "en retrait de la parole publique", rapportent les médias français comme RTL.
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