La garde à vue de l’homme de 69 ans soupçonné de l’assassinat de trois Kurdes à Paris a été levée samedi 24 décembre, pour des raisons de santé. Il a été hospitalisé à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police, a annoncé le parquet de Paris.
Samedi, le parquet a fait savoir que le mobile raciste avait été retenu dans l’enquête qui va tenter de faire la lumière sur les raisons qui ont poussé un Français de 69 ans à ouvrir le feu, vendredi matin, rue d’Enghien à Paris, dans le 10e arrondissement. Les investigations en cours portent sur des faits d’assassinats, de tentatives d’assassinat, de violences avec arme et d’infraction à la législation sur les armes à caractère raciste.
Le médecin qui a examiné le principal suspect a déclaré que "l’état de santé de l’intéressé n’était pas compatible avec la mesure de garde à vue", a annoncé samedi le parquet de Paris. Le mis en cause a été conduit à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police. "La mesure de garde à vue a donc été levée dans l’attente de sa présentation devant un juge d’instruction lorsque son état de santé le permettra", a précisé le parquet.