Dans une interview au journal Le Parisien, publiée lundi 20 juillet, l’ancien patron de l’Alliance Renault-Nissan a exprimé ses réticences à l’idée de s’expliquer devant la justice française.
Accusé de malversations financières, Carlos Ghosn avait été arrêté au Japon en novembre 2018. Il était cependant parvenu à quitter le pays pour rejoindre le Liban fin 2019. L’ancien magnat de l’automobile devait être entendu le 13 juillet par un juge d’instruction à Nanterre, selon Le Parisien.
Carlos Ghosn ne veut cependant pas avoir affaire à la justice française. Dans un entretien accordé au quotidien, il a parlé d’un "obstacle technique" à son audition dans le pays.
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L’ex-patron de Renault-Nissan a expliqué que la justice libanaise détenait son passeport après le mandat d’arrêt international émis par le Japon. Carlos Ghosn a pourtant souligné que pour aller en France, il doit "traverser d’autres pays".
Il veut avoir la certitude que sa sécurité soit assurée, tout comme sa liberté de circulation. Ses avocats discutaient des conditions de l’audition depuis des semaines, mais Carlos Ghosn préférerait en tout cas être auditionné à Beyrouth (Liban) qu’en France.
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