Illustration-Jean-Marc Quinet/ISOPIX/SIPA
Cet aveu de Jonathann Daval au premier jour du procès devant les assises de Vesoul mettrait fin aux doutes de la partie civile qui a encore évoqué une "éventuelle complicité".
Le procès de Jonathann Daval s’ouvre ce lundi 16 novembre à Vessoul, trois ans après le meurtre d’Alexia Daval. Accusé d’avoir tué son épouse en octobre 2017 dans le bois d’Esmoulins, l’informaticien a livré plusieurs versions des faits. Il a finalement reconnu avoir assassiné sa femme après qu’une grosse dispute a éclaté au sein du couple. Seul, dans le box des accusés, celui-ci a fondu en larmes au moment de la lecture du rapport des faits.
Dès l’ouverture du procès, le juge s’est adressé à Jonathann Daval en lui demandant s’il était bien "le seul impliqué" dans la mort d’Alexia Daval. Sans hésiter, l’accusé a répondu "oui", rapporte RTL. Une affirmation qui mettrait un terme aux spéculations de la partie civile. Avant l’ouverture de l’audience, cette dernière a réitéré une "éventuelle complicité". Le magistrat voulait rassurer l’accusé qu’il ne sera "pas jugé en fonction du retentissement médiatique", note BFMTV. "Quand vous vous adresserez à la cour, oubliez tout ça", lui a lâché le président de la cour d’assises.
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