Laurent Nuñez a souligné que pendant les Jeux, se déplacer dans la capitale nécessitera un QR code pour accéder à certains endroits.
Est-ce qu’il sera impossible de circuler dans la capitale lors des Jeux olympiques ? Lors de son passage sur France Inter ce vendredi, Laurent Nuñez a affirmé que cela ne se produirait pas.
Le préfet de police de Paris a souligné la mise en place d’un "très haut niveau de sécurité" pour assurer le bon déroulement de ce grand évènement sportif. "Jamais nous n’avons organisé un tel événement, donc un très gros effectif est mobilisé. Il y aura un dispositif policier partout", a assuré le Préfet de police de Paris.
Même si Laurent Nuñez qualifie la menace terroriste de "permanente", il a réaffirmé, à l’instar de la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra il y a quelques jours, qu’aucune menace terroriste spécifique visant les Jeux olympiques n’a été identifiée. À partir du 22 mars dernier, la France a basculé en état d’urgence attentat dans le cadre du plan Vigipirate, garantissant ainsi une surveillance accrue et une sécurité maximale lors de l’événement.
La cérémonie d’ouverture bénéficie aussi d’une attention très particulière au niveau de la sécurité. Plus d’une semaine avant la fameuse date du 26 juillet, Laurent Nuñez précise que plusieurs zones seront fermées et que des attestations ainsi que des QR codes seront indispensables pour y accéder.
"Il n’y aura pas de restrictions, la vie continuera comme avant. Tout a été mis en place pour, à la fois un haut niveau de sécurité, et que la vie puisse continuer normalement", a tenu à rassurer le premier responsable de la police à Paris.
Laurent Nuñez et les membres de son équipe travaillent quotidiennement en collaboration avec le Comité International Olympique (CIO) afin d’analyser les leçons apprises de toutes les éditions précédentes des Jeux olympiques. Il s’est réjoui du fait que le CIO soit "très satisfait de leur dispositif de sécurité".
Le préfet de police a assuré que le système de caméras de vidéosurveillance qualifiées d’"intelligentes" ne permettrait pas l’identification des individus, écartant ainsi les inquiétudes relatives aux discriminations fondées sur l’apparence. "Ces caméras sont destinées à voir, par exemple, si un mouvement de foule se déclare ou si un individu entre dans une zone interdite", a souligné Laurent Nunez.