A Grenoble, deux enseignants qui sont visés par des accusations d’islamophobie à l’IEP ont été placés sous protection, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
Lors de son déplacement, le lundi 8 mars, à Gannat dans l’Allier, Gérald Darmanin a indiqué qu’avec la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal, "nous avons fait contacter aujourd’hui (lundi) les deux enseignants (...)". Dans des propos rapportés par les médias français comme France Info Régions, le ministre de l’Intérieur ajoute que des mesures de protection sont prises, et "je ne voudrais pas les détailler ici, ne serait-ce que parce qu’elles doivent être discrètes".
Gérald Darmanin a continué à avoir demandé une "évaluation par la cellule Uclat (Unité de coordination de la lutte antiterroriste), c’est-à-dire ceux qui évaluent les dangers qu’il y a sur les personnalités". Si l’évaluation en question révèle qu’il y a un danger particulier, les deux enseignants concernés vont être, "évidemment il faudrait qu’ils l’acceptent", protégés personnellement par la police.
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Pour le ministre de l’Intérieur, ce ne sont ni les réseaux sociaux, ni les vindictes publiques mettant en danger les personnes, qui font la loi. Il se dit également "choqué personnellement" par toutes ces accusations.
Gérald Darmanin était en déplacement à Gannat dans l’Allier avec le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie pour la sixième table ronde du ’Beauvau de la sécurité’, qui est consacrée au monde rural. Par ailleurs, le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer, s’est déplacé à Grenoble dans la matinée du lundi 8 mars.
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