Agnès Cerighelli a publié des messages d’incitation à la haine, a indiqué Christophe Castaner.
Agnès Cerighelli, ex-élue LREM et conseillère municipale de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), a publié plusieurs messages sur Twitter. "Vouloir que Paris et Marseille soient dirigées par des Maghrébines de confession musulmane, c’est trahir la France, son identité et son histoire", a-t-elle écrit, dimanche 16 février.
Après la diffusion de ces tweets, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a annoncé saisir la justice pour "provocation à la haine" concernant notamment Rachida Dati. Il a indiqué que "s’habituer à ce genre de dérapage, rester impassible face à des propos aussi répugnants, c’est faire gagner la haine et reculer la République". "Je signale ces publications au procureur de la République pour provocation à la haine, en vertu de l’article 40 de procédure pénale", a signifié le ministre.
Agnès Cerighelli est régulièrement reprochée de propos qualifiés d’homophobes ou d’islamophobes. C’est pour cette raison que C. Castaner a mis en cause ses messages contre la candidate LR à la mairie de Paris, Rachida Dati et la candidate du PS à Marseille, Samia Ghali.
Ce n’est pas la première fois que cette élue a agi ainsi. En effet, en mars 2019, elle a posté des propos s’en prenant au "lobby LGBT". Alors, le 20 janvier dernier, elle a comparu devant la justice à Versailles. Dans cette affaire, le tribunal doit rendre sa décision, lundi. Pendant le procès, l’avocate d’Agnès Cerighelli a plaidé la relaxe, pourtant, l’accusation a requis six mois avec sursis et 140 heures de travail d’intérêt général à son encontre.
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S’habituer à ce genre de dérapage, rester impassible face à des propos aussi répugnants, c’est faire gagner la haine et reculer la République.
Je signale ces publications au procureur de la République pour provocation à la haine, en vertu de l’article 40 de procédure pénale. https://t.co/IaweM8tul3
— Christophe Castaner (@CCastaner) February 16, 2020