Mila, victime de cyberharcèlement et menacée de mort sur Internet pour ses critiques contre l’islam, est visée par une enquête pour "provocation à la haine raciale".
Le scandale impliquant la lycéenne Mila est passé à un niveau supérieur. Victime de cyberharcèlement et menacée de mort sur Internet pour ses critiques contre l’islam, elle est aujourd’hui visée par une enquête pour "provocation à la haine raciale". Le parquet de Vienne en Isère a ouvert deux enquêtes en lien avec ce fait divers, dont l’une concerne la principale intéressée, rapporte Franceinfo repris par Sputnik. Les enquêteurs tenteront alors de vérifier si les propos formulés par la jeune femme sur la vidéo diffusée sur Instagram "sont de nature à recouvrir une qualification pénale ou s’inscrivent dans la liberté d’expression reconnue à chacun et constituant un principe à valeur constitutionnelle", est-il écrit dans la déclaration du procureur de la République, Jérôme Bourrier.
Après ce scandale qui a fait du bruit sur les réseaux sociaux, Mila a été prise en charge et le parquet a déployé "un soutien psychologique particulier". Selon toujours le procureur, la lycéenne a été déscolarisée temporairement compte tenu de la gravité des menaces dont elle a fait l’objet. Selon une source proche du dossier, il n’est pas encore possible pour le moment de taxer la jeune fille de racisme. Une autre enquête est également en cours afin de mettre la main sur les auteurs des menaces de mort. Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, a réagi à cette affaire en qualifiant de honteuse l’ouverture de l’enquête par le parquet.
Mila a présenté des excuses sur Twitter après s’être déchaînée sur Instagram alors qu’elle a été draguée par un internaute. Elle a confié qu’elle n’avait pas l’intention de choquer les gens, mais qu’elle avait "parlé trop vite" et que "l’erreur" était "humaine".
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Honte au Parquet qui met à égalité la victime et ses agresseurs !
Soutenons Mila face au Parquet qui vient d'ouvrir une enquête contre elle parce qu'elle a osé critiquer l'Islam... Ce sont ceux qui la menacent de mort qu'il faut condamner ! #JeSuisMilahttps://t.co/92LLjJe3oV
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) January 23, 2020