L’entreprise Le Bras Frères, en charge de l’échafaudage autour de la flèche de Notre-Dame, a reconnu que certains de ses salariés ont affranchi l’interdiction de fumer. Toutefois, elle exclut tout lien avec l’incendie de l’édifice.
La cathédrale Notre-Dame de Paris a partiellement été ravagée par les flammes le 15 avril dernier. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour connaître le ou les responsables de ce drame.
Selon l’entreprise Le Bras Frères qui avait pour mission de monter l’échafaudage autour de la flèche de Notre-Dame, certains de ses compagnons enfreignaient l’interdiction de fumer sur ce chantier. Toutefois, elle a exclu tout lien avec l’incendie de la cathédrale.
"Effectivement, il y a des compagnons qui de temps en temps se sont affranchis de cette interdiction et on le regrette. Ils ont reconnu devant les policiers qu’effectivement, il leur arrivait de fumer", a fait savoir l’entreprise.
Le porte-parole de l’entreprise, Marc Eskenazi, a expliqué qu’une interdiction de fumer sur l’échafaudage a été mise en place. Mais elle était plus ou moins respectée en raison du temps perdu pour descendre et remonter.
Ces explications surviennent après un article du site hebdomadaire Le Canard enchaîné publié ce mercredi 24 avril. Il affirmait que les enquêteurs avaient découvert sept mégots sur le monument.
Selon le porte-parole, cette négligence de la part des salariés ne peut pas être à l’origine de l’incendie. "Si n’importe qui a déjà essayé d’allumer un feu de cheminée, ce n’est pas en mettant un mégot sur une bûche en chêne qu’il va se passer grand-chose", a-t-il fait valoir.
Marc Eskenazi a par ailleurs évoqué la piste d’un feu provoqué par les moteurs électriques des ascenseurs de l’échafaudage, a rapporté Sud-Ouest. "De toute façon, ils sont loin de la flèche alors que ce qui est établi, c’est que l’incendie a démarré à l’intérieur de l’édifice. En aucun cas, ils peuvent être responsables de l’incendie", a-t-il fait valoir.
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