Romain Boulanger/AP/SIPA
Nouveau rebondissement dans l’affaire de l’incendie de la cathédrale de Nantes !
Le samedi 25 juillet, un Rwandais de 39 ans a été présenté devant un juge d’instruction au palais de justice de Nantes pour être mis en examen pour ‘dégradation et destruction par incendie de bien immobilier’. Pierre Sennès, procureur de la République de Nantes, a demandé son placement en détention provisoire.
Cet homme en question est un bénévole du diocèse – servant d’autel – interpellé dans un foyer à Nantes, le samedi 18 juillet, quelques heures après que le démarrage de l’incendie. Le trentenaire devait se charger de la fermeture de l’édifice la veille du drame. Il avait alors été interrogé en marge d’une enquête pour ’incendie volontaire’. Son interrogatoire a duré des heures et il a été libéré le dimanche 19 juillet.
"Nous avons depuis estimé qu’il était nécessaire de l’interroger sur des points complémentaires", indique le procureur à Presse-Océan. Il a donc été de nouveau interpellé.
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Comme le rapportent les médias franciliens à l’instar de 20 Minutes, le suspect a fini par reconnaître les faits. A savoir : "avoir allumé les trois feux dans la cathédrale : sur le grand orgue, le petit orgue et dans un panneau électrique", a précisé Pierre Sennès.
Me Quentin Chabert, avocat de l’accusé, assure pour sa part chez Presse-Océan que son client : "regrette amèrement les faits et évoquer cela a été pour lui une libération. Mon client est aujourd’hui rongé par le remords et dépassé par l’ampleur qu’ont pris les événements".
Une affaire à suivre...
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