Mathieu Pattier/SIPA
Le réfugié rwandais de 39 ans est passé aux aveux et a raconté avoir envoyé un mail dans lequel il a lancé des cris de détresse et a évoqué des problèmes personnels.
Lors de son audition, le principal suspect dans cette affaire est passé aux aveux, samedi dernier, et a ensuite été placé en détention pour "destructions et dégradations par incendie". Le réfugié rwandais de 39 ans, dont l’identité n’a pas été révélée, a reconnu avoir allumé les trois feux, avouant ainsi être l’auteur de l’incendie de la cathédrale de Nantes (Loire-Atlantique). Ce délit est passible d’une peine de dix ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende
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Le procureur de la République, Pierre Sennés, a confié auprès du journal Ouest-France que ce Rwandais est arrivé en France il y a quelques années, et qu’il fait l’objet d’une obligation de quitter le pays. Mais en raison de problème de santé dont il souffre, il a exprimé son souhait de rester sur le territoire français.
Dans un e-mail envoyé au diocèse et aux autorités administratives, le réfugié a lancé des "cris de détresse". Il a aussi fait part de sa "rancœur auprès de différentes personnalités qui ne l’avaient pas assez soutenu dans ses démarches administratives", rapporte 20 Minutes.
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