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Un incendie s’est déclaré dans un immeuble strasbourgeois dans la nuit du mercredi 26 au jeudi 27 février. Cinq personnes sont décédées et sept autres blessées.
Désormais, la piste criminelle est "privilégiée" par les autorités et la garde à vue de deux hommes d’une cinquantaine d’années a été prolongée. Une source proche de l’enquête a confié à la presse française : "une seconde expertise privilégie la piste criminelle" dans ce drame.
Quelques heures après l’incendie, le parquet de Strasbourg avait écrit dans un communiqué que les premiers éléments de l’enquête tendaient "à écarter l’hypothèse d’une simple défaillance électrique". "Aucun désordre électrique n’a été mis en évidence à ce stade" par les experts, indiquait le parquet.
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Yolande Renzi, avait confirmé l’interpellation de ces deux individus "à proximité des lieux". Lors de leur garde à vue, ils étaient entendus pour "destructions de biens par moyen dangereux pour les personnes ayant entraîné la mort".
D’abord, l’enquête a été confiée à la Sûreté départementale. A présent, le service travail avec la Police judiciaire de Strasbourg "en raison de la complexité des investigations à mener", avait dit la magistrate.
Deux femmes et trois hommes sont décédés dans l’incendie de cet immeuble des années 70, se trouvant dans le quartier de la gare de Strasbourg. Sept autres personnes, en "urgence relative", ont été emmenées à l’hôpital.
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