Illustration-B. MOSER/SPP/SIPA
Alors qu’une habitante de l’immeuble a été placée en garde à vue, le bilan de l’incendie à Paris s’est alourdi à 10 morts.
À la suite de l’incendie qui a touché un immeuble à Paris dans la nuit de lundi à mardi, les premiers éléments de l’enquête ont fait état d’un acte criminel. Nice Matin a rapporté le décès de dix personnes et la blessure d’une autre. Cet incendie est le plus meurtrier à Paris depuis près de 14 ans.
Moins de deux heures après la fin de l’intervention des pompiers, Rémy Heitz, procureur de la République de Paris, est arrivé sur place. Il a annoncé qu’une habitante de l’immeuble avait été arrêtée et placée en garde à vue.
Le parquet de Paris a déclaré qu’une enquête a été ouverte pour "destruction volontaire par incendie ayant entraîné la mort". Elle a été confiée à la police judiciaire.
Les pompiers ont travaillé durant cinq heures pour maîtriser le feu. D’ailleurs, parmi les 30 blessés, six sont connus comme des pompiers. Ces derniers ont évacuer en urgence une cinquantaine de personnes, en usant de grandes échelles.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, est sur place. Elle a affirmé un terrifiant bilan. "Paris est en deuil ce matin", a-t-elle ajouté.
Le porte-parole des pompiers sur place, le capitaine Clément Cognon, a expliqué que le bilan pourrait s’alourdir, puisqu’il n’y avait pas encore eu d’opérations de reconnaissance, surtout dans les derniers étages de l’immeuble. Et pourtant, c’est dans ces derniers que le feu a été le plus violent.
D’après les témoignages de Nicolas, habitant de l’immeuble d’en face, une femme a crié tellement fort qu’ils étaient tous sortis. Ils ont découvert un immeuble déjà en feu. Les pompiers étaient sur place, mais impuissants face à la violence des flammes.
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