La police scientifique commence ce jeudi 25 avril ses prélèvements et ses constatations quant à l’incendie touchant la cathédrale Notre-Dame de Paris, il y a 10 jours. Les enquêteurs cherchent à savoir s’il y a eu une erreur commise à la suite du déclenchement de la première alarme incendie.
La cathédrale Notre-Dame de Paris a partiellement été ravagée par les flammes lundi 15 avril. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris. Tous les éléments trouvés à ce stade s’orientent vers la piste accidentelle.
Ce jeudi 25 avril, la police scientifique, les enquêteurs de l’identité judiciaire, de la brigade criminelle et les experts du laboratoire central de la préfecture de police de Paris vont commencer leurs constatations et faire des prélèvements. La veille, l’entreprise Le Bras Frères a confirmé la présence de mégots sur le chantier. Ils ont été laissés par les ouvriers ayant franchi l’interdiction de fumer. Cependant, elle a exclu qu’ils soient à l’origine du sinistre.
Les enquêteurs veulent savoir si une erreur a été faite après le déclenchement de la première alarme incendie, relate France Info.
En effet, un agent de surveillance est alerté par son PC sécurité à 18h20 (heure métropolitaine). Selon la procédure, il doit absolument vérifier pour faire une levée de doute. Mais l’agent n’a pas constaté un départ de feu soit on lui a indiqué le mauvais endroit, soit il a mal compris, notent les enquêteurs.
La seconde alarme s’est enclenchée 23 minutes plus tard. Le même agent s’est alors rendu au niveau de la charpente et a découvert des flammes à hauteur de cinq à six mètres, précise France Info. Les enquêteurs examinent la piste d’un court-circuit sur les câbles qui alimentaient les trois cloches électrifiées, installées dans la flèche de la cathédrale.
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