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Au total, trois plaintes ont été déposées contre Danone, le fabricant du lait en poudre Gallia puisque des larves auraient été trouvées dans des boites de lait.
Mercredi 26 février, des parents originaires de Bretagne ont déposé plainte contre le fabricant du lait Gallia puisque leur bébé a régurgité un ver parasitaire, rapporte 20 Minutes, sur le récit de Ouest France. Cette information a été confirmée par le commissariat de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). "Une mère de famille est venue déposer plainte, mardi, faisant état de faits concernant son enfant, et de l’administration du lait Gallia", a-t-il indiqué.
Les faits se sont déroulés au mois de novembre, a précisé le commissariat. Leur fille de 3 mois a eu des montées de température. La mère de famille l’a emmenée aux urgences. Quelques jours après, le nourrisson a vomi un ver de 6 à 7 cm de sa bouche, a-t-il confié. Dans sa déposition, la maman a détaillé que "le ver a été analysé et l’hôpital a conclu qu’il s’agit d’un ver parasitaire qui n’a pas été créé par l’organisme de l’enfant".
Au commissariat, elle a affirmé avoir décidé de déposer plainte après avoir entendu dans les médias que "deux autres enfants ont eu les mêmes symptômes". Par ailleurs, le parquet de Saint-Malo n’avait pas encore reçu la plainte du couple breton mercredi matin.
D’après le journal Ouest France, une autre plainte a été déposée simultanément dans le Puy-de-Dôme et un troisième cas avait été soupçonné dans les Landes. "Nous avons été contactés par des parents du Puy-de-Dôme qui ont vécu la même situation, à la différence qu’eux ont trouvé la larve vivante dans la boîte", a affirmé la mère de famille.
Face à cette situation, Cécile Cabanis, directrice financière de Danone, le fabricant du lait en poudre Gallia, a apporté plus d’explications, lors d’une conférence de presse organisée pour présenter les résultats annuels du groupe.
"En l’état des informations à date transmises et sans que les boîtes de lait nous aient été retournées pour analyse, plusieurs hypothèses peuvent expliquer la présence d’un insecte", a-t-elle précisé. Elle a ainsi cité les conditions de transport, de stockage en entrepôt, de conservation, etc.
Par ailleurs, elle a rappelé que la chaîne de production de la poudre de lait ne transite pas à l’air libre. "Elle chemine dans des tuyaux fermés et est conditionnée sous atmosphère protectrice avec moins de 2 % d’oxygène, rendant de fait impossible la survie d’un organisme vivant dans ces conditions", a-t-elle renchéri.
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