Un habitant de Loir-et-Cher n’a pas pu se rendre au chevet de son père mourant, car la gendarmerie l’a contraint de faire demi-tour à l’entrée du pont de l’Île de Ré.
Patrice Dupas a décidé de saisir l’Inspection générale de la Gendarmerie nationale (IGGN) après sa verbalisation par la gendarmerie nationale à l’entrée du pont de l’Île de Ré, le 4 avril dernier. Ce jour-là, cet habitant de Loir-et-Cher, muni d’une attestation dérogatoire de déplacement, a souhaité se rendre sur l’Île de Ré pour voir son père mourant et lui faire ses adieux.
Mais, les gendarmes, qui l’ont contrôlé, l’ont contraint de faire demi-tour après l’avoir verbalisé. Le père de M. Dupas est décédé quelques jours plus tard, indique RTL.
La porte-parole de la Gendarmerie nationale, Maddy Scheurer, a exprimé, jeudi 16 avril, des "regrets pour la verbalisation non appropriée" de cet homme, rapporte Le Figaro. Selon elle : "Il y a eu une véritable incompréhension. C’est malheureux. Nous le regrettons et nous comprenons sa peine".
Elle a aussi tenu à souligner le contexte de ce contrôle qui coïncidait au premier week-end de vacances pascales. A cette époque, les gendarmes avaient reçu des consignes strictes pour faire en sorte que les règles de confinement soient respectées. La porte-parole de la gendarmerie nationale a aussi fait savoir que les responsables ont procédé à l’annulation de la contravention.
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