Hubert Germain, dernier Compagnon de la Libération, est décédé ce mardi 12 octobre. Né en 1920 à Paris, il avait rejoint le général de Gaulle à Londres en juin 1940 avant de combattre au sein de la Légion. Seules 1038 personnes ont reçu le titre de compagnon de Libération.
Député et vice-président du groupe UDR à l’Assemblée nationale, ministre des PTT puis ministre chargé des relations avec le Parlement au sein du gouvernement de Pierre Messmer, Hubert Germain mit la même ardeur à reconstruire la France d’après-guerre et à refonder la République qu’il avait mise à libérer son pays.
Georges Pompidou disait de lui qu’il était « un roc », car jamais les coups de boutoir de l’histoire n’avaient pu ébranler ni même éroder sa force d’âme.
"Le Président de la République et son épouse s’inclinent devant la vie de cette figure de proue de la France libre. Ils adressent à sa famille, à ses proches, et à tous les Français qui sont les héritiers des combats qu’il livra, ses condoléances émues", indique l’Elysée.
Le Président de la République rendra hommage à Hubert Germain lors d’une cérémonie qui se déroulera dans les prochains jours aux Invalides et présidera, le 11 novembre, la cérémonie d’inhumation du dernier Compagnon de la Libération qui se tiendra à l’Arc de Triomphe et au Mont-Valérien.