Illustration - BEBERT BRUNO/SIPA
Nidhal Belarbi, le porte-parole de l’association LGBT tunisienne Shams, a été roué de coups et insulté dans le 11e arrondissement de Paris dans la nuit du jeudi au vendredi 9 août.
Condamné pour homosexualité en Tunisie. Nidhal Belarbi, le porte-parole de l’association LGBT tunisienne Shams, a obtenu l’asile politique en France. Il a été victime d’agressions homophobes. En effet, dans la nuit du jeudi au vendredi 9 août, il rentrait chez lui, dans le 11e arrondissement de Paris, quand un homme l’a violenté. Cette information a été rendue publique par une association de lutte contre l’homophobie, le comité IDAHO-France, dimanche 11 août.
Dans un communiqué, le comité IDAHO-France (International Day Against Homophobia) a confirmé ces faits. Il a annoncé qu’un homme qui avait déjà agressé Nidhal Belarbi en Tunisie en 2013 l’a reconnu dans la rue. Dans le but de l’attaquer, cet individu est revenu en ramenant trois autres personnes. Ensemble, ils l’ont roué de coups en proférant des insultes homophobes, a-t-il continué.
Contactée par l’AFP, une source policière a affirmé les faits en précisant que la victime a porté plainte le lendemain déclarant un caractère homophobe dans son agression. Une enquête pour "violences volontaires en réunion en raison de l’orientation sexuelle de la victime" a été, ainsi, ouverte par le parquet de Paris.
Louis-Georges Tin, fondateur de la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie, a informé qu’il héberge Nidhal Belarbi à Paris. Dans son récit à l’AFP, il a relaté qu’avant d’être transporté aux urgences, la victime se trouvait dans un camion de pompiers. Et "un homme a forcé la porte, l’a ouverte et Nidhal a immédiatement pris peur", a-t-il poursuivi.
Selon ses dires, son agresseur est revenu pour "terminer le travail" en disant "c’est lui, je le reconnais". Il a fallu que le pompier le repousse et verrouille la porte. La victime est rentrée vers 1 heure du matin en état de choc, souffrant de "nombreuses contusions aux côtes et au cou" qui ont nécessité la pose d’une minerve, a-t-il conclu.
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