Ces abus sexuels auraient eu lieu dans un monastère orthodoxe de l’Hérault, à la fin des années 1970. Les faits sont prescrits, mais l’Église orthodoxe de France a tout de même décidé d’ouvrir une enquête interne.
Dans son édition du 16 septembre, le quotidien Libération a rapporté des faits de pédocriminalité survenus dans le monastère orthodoxe de Saint-Nicolas de la Dalmerie, dans l’Hérault. Trois frères ont révélé au média les viols et abus sexuels qu’ils y auraient subis à la fin des années 1970, alors qu’ils étaient âgés de 8, 10 et 12 ans.
Les trois frères ont déclaré avoir été violés par deux moines. Ils avaient déposé des plaintes auprès de la gendarmerie en 2008 et en 2009, mais celles-ci ont été classées sans suite pour prescription. Le responsable actuel du monastère assure croire les victimes, mais il a affirmé n’avoir rien décelé de ces faits à l’époque, où il n’était pas encore responsable de l’établissement.
Le responsable de l’Église orthodoxe de France a précisé que "les auteurs de ces actes sont aujourd’hui décédés et les faits inqualifiables qu’ils ont commis sont prescrits par la justice de la République". L’Église a néanmoins ouvert une enquête, et restera "attentive à tout nouveau cas qui pourrait se révéler dans ce cadre ou dans n’importe quel autre" relevant de son autorité. Elle se dit prête à "coopérer avec les pouvoirs publics".