À peine quelques jours après l’attentat d’Arras et un an après l’assassinat de Samuel Paty, un adolescent de 17 ans a été interpellé par les forces de l’ordre alors qu’il était sur le chemin de son lycée, dans l’Hérault. Le jeune homme a diffusé un message menaçant sur Snapchat, mentionnant le nom d’un de ses enseignants.
Après l’événement tragique qui s’est déroulé à Arras, un nouvel incident a suscité de vives inquiétudes en France. Dimanche après-midi, un adolescent de 17 ans, scolarisé dans un lycée de l’Hérault, avait partagé un message dans lequel il faisait référence à l’un de ses professeurs sur Snapchat. "Tu es la prochaine cible", aurait-il écrit, rapportent les médias. Son texte était accompagné de trois émoticônes, dont deux représentaient un couteau, tandis que la troisième évoquait une arme de poing, précise le procureur de la République de Béziers.
Le jeune homme a été interpellé par des membres de la brigade de recherches de la gendarmerie de Béziers lundi 16 octobre, alors qu’il se rendait au lycée Marc Bloch de Sérignan.
Accusé de menace de mort par écrit envers une personne chargée d’une mission de service public, le lycéen a été placé en garde à vue. Lors des premiers interrogatoires, il a tenté de minimiser la gravité de ses propos en prétendant qu’il s’agissait d’une blague destinée à des camarades de classe et qu’il "appréciait beaucoup le professeur visé".
Des éléments troublants ont cependant émergé. Le jeune homme aurait été récemment soumis à une mesure disciplinaire pour "réfléchir au principe de laïcité". Il était contraint de suivre un stage de citoyenneté de trois jours, imposé par le conseil de discipline de son lycée. Cette mesure avait été prise après la découverte d’une mention Al-Qaïda dans son carnet de correspondance. L’enquête dans cette affaire se poursuit.
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