L’Héraultais a été de nouveau interpellé et placé en garde à vue. Il a été placé sous contrôle judiciaire pour la seconde fois en moins d’une semaine.
Pour rappel, un homme dans la trentaine avait été interpellé par les gendarmes à Cruzy (Hérault), le 14 février dernier, après avoir proféré des menaces à l’égard du président de la République française sur TikTok. Remis en liberté le lendemain, au terme de sa garde à vue, il a récidivé.
Cet habitant de Cruzy a été de nouveau appréhendé pour avoir diffusé sur les réseaux sociaux de nouveaux messages hostiles envers les forces de l’ordre et les partisans d’Emmanuel Macron. Parmi ses publications, il y a, par exemple, l’affiche d’un film de fiction mettant en scène un homme masqué, qualifié de "sniper en liberté". Armé de deux fusils d’assaut, celui-ci pose devant des corps sans vie. Le sous-titre de cette affiche suggère un changement radical de situation après des années de silence. En légende, il est écrit : "la chasse aux macronistes est ouverte !!!".
L’individu, déjà soumis à un contrôle judiciaire, a été placé en garde à vue par les gendarmes de Capestang pour "provocation à la commission d’atteinte volontaire à la vie par un moyen de communication électronique". Il a admis être l’auteur du message incriminé. Après avoir été évalué par un expert psychiatre, ce dernier a conclu qu’il ne souffrait d’aucun déficit mental ou trouble psychiatrique altérant sa perception de la réalité, et qu’il pouvait donc être soumis à des sanctions pénales. Toutefois, le spécialiste a souligné que le jeune homme pouvait parfois être emporté par ses émotions.