Illustration/SIPA
Avant de mettre fin à ses jours sur son lieu de travail, un gendarme a écrit 2 lettres mettant en cause sa hiérarchie directe.
Le drame date du 18 septembre dernier à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) quand un gendarme des Transports aériens s’est tué avec sa propre arme de service. Le magazine de la gendarmerie, L’Essor, qui a révélé cette info, a aussi indiqué que le fonctionnaire a laissé deux lettres expliquant son suicide.
Dans la première lettre, le fonctionnaire a directement mis en cause son supérieur en écrivant : "Nous avions besoin d’un chef et nous avons obtenu un tyran totalement imbu de lui-même, colérique, méprisant avec tous (...)".
"C’est la seule solution que j’ai trouvée pour attirer l’attention sur ce qui se passe depuis deux ans dans notre formation", s’est-il aussi expliqué. "Bien évidemment, je pourrais partir mais ce serait un aveu d’échec", a-t-tenu aussi à préciser le gandarme.
Dans la deuxième lettre, le gendarme s’est adressé à un de ses collègues, un certain Chris. "Désolé de te laisser seul mais là je n’en peux plus", a-t-il-écrit. Il a expliqué ne plus être capable de " supporter ce climat qui règne au boulot (…) Bien qu’extrême, la seule solution que j’ai trouvée pour tenter de faire bouger les choses c’est de partir définitivement". Selon Le Parisien, le suicide de 47 policiers municipaux, nationaux ou gendarmes a été enregistré depuis le début de l’année.
Source : rtl.fr
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