Cette habitante de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) a dénoncé à plusieurs reprises sur Twitter le niveau de service de la Société générale. Des critiques qui lui ont coûté la fermeture de tous ses comptes ainsi que ceux de ses proches.
Cette libraire habitant à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) voulait faire réagir la banque en soulignant certains dysfonctionnements de la Société générale. Depuis plus d’un an, elle a alors interpellé le compte Twitter "Société Générale et Vous" en énumérant une liste de critiques. Terminal de paiement défectueux dans son commerce, aucune réponse du service client lors de ses appels ou encore ouverture d’un seul guichet auprès de l’agence de Clichy, telles étaient les principales plaintes de la cliente de la banque. Contre toute attente, l’agence bancaire a fermé tous ses comptes à la suite de ces critiques. "Dans la foulée, j’ai reçu un appel du directeur de l’agence, non pas pour m’aider et trouver une solution à mon problème, mais pour me dire d’arrêter de tweeter et pour me menacer de fermer mon compte", a-t-elle confié au journal Le Parisien repris par Sputnik.
La banque a envoyé plusieurs courriers à la libraire lui informant de la fin de son contrat dans le délai légal de 60 jours. Julie Goislard devait alors remettre ses cartes bancaires et son chéquier. Dans le but de trouver une solution, la libraire s’était rendue à l’agence en question le 20 décembre pour parler avec le directeur, mais aucun problème n’a été réglé. La fermeture du compte serait uniquement liée aux quelques tweets de la libraire à l’égard de la banque. D’après le service communication du groupe Société générale, la banque est autorisée à fermer un compte à tout moment à condition de respecter le préavis de 60 jours.
Après avoir fermé le compte professionnel de la libraire sous prétexte d’un "découvert" inexistant, la banque a également fermé le compte personnel de la libraire, celui de son compagnon, et même ceux de ses filles de neuf et quatre ans. Selon les mêmes sources, Julie Goislard dénonce un "acharnement" et une "punition collective".
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Agence de Clichy, le distributeur ne marche pas, pas d’enveloppes pour remise de chèques... La queue qui s’allonge... @SG_etvous 🙄🙄🙄 pic.twitter.com/69JxXCPO2Q
— Julie Goislard (@juliegoislard) 2 octobre 2018