ISA HARSIN/SIPA
Le parquet national antiterroriste se charge désormais des investigations sur l’attaque de Colombes qui a blessé grièvement deux policiers, lundi en fin d’après-midi. La piste terroriste est privilégiée par les enquêteurs.
Au lendemain de l’attaque de Colombes (Hauts-de-Seine) ayant grièvement blessé deux policiers, percutés de plein fouet par une voiture, les magistrats spécialisés ont décidé, mardi 28 avril, d’ouvrir une enquête privilégiant la piste terroriste, rapporte Le Figaro.
Il s’agit d’une enquête pour tentative "d’assassinat sur personnes dépositaires de l’autorité publique" en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroristes. Le dossier est désormais entre les mains du parquet national antiterroriste.
Lors de son audition, l’agresseur prénommé Youssef T., a avoué avoir délibérément lancé à vive allure sa BMW noire contre deux motards de la Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) à l’arrêt en train de procéder à un contrôle. Ce dernier a également avoué "vouloir mourir en martyr" en tuant des membres des forces de l’ordre, une des consignes des actions terroristes issues de la propagande de l’organisation terroriste. Les enquêteurs ont aussi découvert une lettre d’allégeance à Daech ainsi qu’un couteau à bord de la voiture de l’assaillant.
Selon ses proches, Youssef T., âgé de 29 ans et de nationalité française, n’a jamais montré des signes d’adhésion à l’islam radical. Il n’a jamais non plus fréquenté les salles de prières, pourtant il y en a une juste en bas de chez lui. Selon les témoignages de ses voisins, le jeune homme est "gentil", "discret" et "sans histoire", il n’est pas non plus connu des services de police.
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