Le voisin de la propriétaire d’un coq d’Oursbelille, un village des Hautes-Pyrénées demande 6 000 euros de dommages et intérêts à cause des chants incessants du volatile.
Cette histoire rappelle celle du coq Maurice. La propriétaire d’un coq d’Oursbelille, un village des Hautes-Pyrénées, est assignée en justice par son voisin à cause des chants assourdissants de son volatile. Elle sera convoquée début juin au tribunal de Tarbes pour "trouble anormal de voisinage". Le voisin réclame 6 000 euros de dommages et intérêts et 100 euros par jour de retard à compter de la date d’une éventuelle condamnation. "Pour mon client, c’est une véritable souffrance", a déclaré l’avocate de ce retraité, Me Anne Bacarat. "Il souffre d’un cancer, de problèmes cardiaques, d’acouphènes et il porte un système d’aide auditif", ajoute-t-elle sur les propos repris par Le Figaro.
Les ennuis ont commencé en 2019. Le voisin qui vient deux fois par an en vacances à Oursbelille a demandé à la propriétaire de "Pitikok" de se débarrasser de son coq. "Une fois de plus, nous avons des néoruraux qui viennent à la campagne, et qui ne supportent pas, ou peu, des sons qui sont naturels", a déploré son avocat, Me Stéphane Jaffrain. Selon la propriétaire du volatile, il y a eu une conciliation qui a abouti à un échec parce que le voisin ne voulait qu’une chose : qu’elle se débarrasse de l’animal. "Il n’en est pas question !", insiste la propriétaire du coq.
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