Le "Buddha Blue" produit des effets 200 fois supérieurs au cannabis. Un post de prévention a été publié par la police nationale sur les réseaux sociaux après que cette drogue de synthèse a été aperçue aux abords des lycées et collèges de Gap (Hautes-Alpes).
La drogue synthétique "Buddha blue", également surnommée "PTC" pour "pète ton crâne", fait un retour inquiétant en France. Elle a été repérée début octobre aux abords de collèges et lycées de Gap (Hautes-Alpes), suscitant une alerte immédiate des autorités. Le 8 octobre, la police nationale a publié un message de prévention sur les réseaux sociaux pour sensibiliser la population aux dangers de cette substance. Cette drogue qui se vapote peut être consommée sous plusieurs formes. Elle est majoritairement utilisée par la jeune génération sous la forme d’un liquide inodore et incolore dans des cigarettes électroniques, explique BFMTV. Contrairement au cannabis, elle ne contient pas de THC et passe donc inaperçu aux tests habituels, ce qui renforce son attrait chez les adolescents.
D’après les autorités, les conséquences de cette drogue sont particulièrement redoutables, dépassant 200 fois ceux du cannabis. La facilité d’accès et son prix abordable en font une menace croissante, notamment dans les zones scolaires. Jérémie Bosse Platière, commissaire divisionnaire des Hautes-Alpes, a affirmé que malgré sa ressemblance avec le cannabis, le Buddha blue se rapproche davantage des effets du LSD. "Les résultats du vapotage du PTC se transforment vite en hallucinations et en crises de panique.", a souligné le responsable. Une situation préoccupante a d’ailleurs été observée récemment à Gap. La police a été alertée après qu’une jeune fille de 15 ans est arrivée en classe dans un état second.
Les dangers du Buddha blue sont multiples : AVC, troubles cardiaques et psychiatriques. Ces effets sévères mettent en lumière la nécessité d’agir rapidement pour éviter une propagation de la drogue. Face à la menace, la police des Hautes-Alpes a lancé une initiative en envoyant un agent formateur antidrogue dans les établissements scolaires de Gap et Briançon. L’objectif est de sensibiliser les élèves et prévenir de futurs cas en expliquant les risques physiques et psychologiques liés au Buddha blue. Les autorités appellent également à une vigilance accrue des parents, enseignants et élèves.
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