Caruso, le coq de François Avet, 74 ans, empêcherait les voisins de dormir tranquillement en Haute-Savoie. Le septuagénaire est obligé de se séparer de son animal après une décision d’un conciliateur de justice.
Caruso, ce coq appartenant à François Avet, est la cause d’un énième désaccord dans le village Sallenôves (Haute-Savoie), relate TF1 sur le récit de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes. Ce volatile, installé dans un champ près de plusieurs habitants, chante trop fort et empêcherait les voisins de dormir tranquillement.
Le retraité de 74 ans va devoir se séparer de son animal, puisqu’un conciliateur de justice lui a indiqué qu’il avait jusqu’au 31 mars prochain pour trouver une solution pour s’en débarrasser.
Le chant du coq est pourtant l’un des "patrimoines" sanctuarisés par la loi du 29 janvier 2021, rappelle la chaîne. Elle vise à définir et à protéger le "patrimoine sensoriel des campagnes françaises".
Dans le texte législatif, "les sons et les odeurs" des campagnes sont bel et bien considérés comme faisant partie intégrante de la vie d’un territoire rural. Cependant, il est possible de faire un recours en justice pour faire état d’un "trouble anormal du voisinage" à cause du cri d’un coq.
Noël de Bernardo, l’adjoint à l’environnement de la mairie de Sallenôves s’est exprimé sur le sujet au micro de France 3. "Il s’agit d’un litige dans lequel le coq n’est qu’une partie du différend, et la situation doit être appréciée au regard de la globalité du contexte", a-t-il expliqué tout en souhaitant que "cette situation s’apaise".
De son côté, le propriétaire de Caruso regrette cette décision. "Mon village perd son caractère rural. Il vend son âme et sa terre à la construction urbaine. C’est sordide…", a-t-il lancé toujours sur le site de la télévision locale.
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