Les faits se sont produits dans une école primaire à Colomiers, dans la Haute-Garonne. L’enfant aurait été roué de coups par une dizaine d’élèves. Sa mère a porté plainte.
Lundi 15 mai, un garçon de 11 ans a été victime d’une violente agression perpétrée par une dizaine d’élèves d’une école primaire à Colomiers (Haute-Garonne). L’enfant a été attaqué dans la cour de récréation. Ses agresseurs étaient motivés par la volonté de se venger après que le garçon ait marqué un but lors d’un match de football.
La mère de la victime a cependant indiqué que son fils subit du harcèlement depuis des semaines. Elle a donc décidé de porter plainte auprès des autorités compétentes. L’enfant est récemment revenu sur ces agressions auprès de La Dépêche. Pour protéger son identité, il a témoigné sous un faux prénom, Jérémy.
Après avoir marqué un but, Jérémy est passé devant un camarade qui lui aurait fait un signe menaçant en passant son doigt le long de sa gorge. Il lui aurait dit qu’il mourrait à la prochaine récréation. L’enfant se serait alors caché lors de la pause de 15 h, mais ses agresseurs l’ont rapidement retrouvé.
Jérémy raconte avoir été attaqué par une dizaine de ses camarades de classe. Certains lui tenaient les bras pendant que d’autres lui donnaient « des coups de pied et de poing ». La victime aurait reçu de violents « coups de pied à la tête, au ventre et aux côtes », des coups de poing au visage. Il aurait été en outre frappé avec la fermeture d’une veste.
Le garçon se serait effondré après avoir été touché au sternum. Ce qui lui aurait rendu la respiration difficile, voire impossible. Il a été récupéré par sa mère, qui l’a emmené à l’hôpital. Ses blessures ont été diagnostiquées comme étant graves.
Suite à cet épisode traumatisant, Jérémy ne veut plus revenir à l’école. La directrice de l’établissement a convoqué les élèves et les parents. Le rectorat de Toulouse a indiqué que les affaires de violences sont traitées avec « la plus grande vigilance ». De son côté, la maman du garçon espère l’ouverture d’une enquête policière.