Le lundi 19 décembre, les prud’hommes de Mulhouse (Haut-Rhin) ont donné raison à un homme ayant été licencié en 2020 après avoir contracté la Covid-19. Son renvoi a été jugé dépourvu de causes réelles et sérieuses.
L’homme travaillait à l’office HLM local, et rentrait de vacances, légèrement malade en juillet 2020. Un matin, avant de revenir au travail, il avait passé un test Covid… Le soir, le résultat du test s’est avéré positif. Son employeur lui en voulait d’être revenu au travail après le test, mettant en danger les autres salariés. C’est ainsi qu’il avait été licencié pour faute grave.
L’employé concerné, âgé d’une quarantaine d’années, estimait que ce licenciement était injustifié, et il avait saisi le conseil de prud’hommes pour demander la nullité de cette décision, demandant réparation. "Notre demande a été retenue par les prud’hommes, qui estiment que le licenciement de mon client est dépourvu de causes réelles et sérieuses", a affirmé Me Stéphane Thomann, l’avocat du salarié quadragénaire. "Il s’agit donc bien d’un licenciement injustifié", a continué l’avocat.
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Des éléments factuels ne permettant pas de conclure que le salarié aurait manqué à une quelconque obligation ou règle de sécurité en allant travailler ont aussi été observés par les prud’hommes. "Mon client ne présentait à ce moment-là (le jour où il est revenu travailler) aucun des symptômes énumérés dans un cas de Covid", a appuyé l’avocat dans des propos rapportés par les médias français comme Le Parisien.
"Il a eu l’honnêteté d’appeler son employeur le soir, après avoir reçu le résultat d’un test qu’il avait effectué le matin même", a continué le représentant du salarié.
L’office HLM a un mois pour faire appel.
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